Lost in The Dark
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 Elizabetha Donovan

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Elizabetha Donovan
Oracle
Elizabetha Donovan


Nombre de messages : 6
Age : 33
Date d'inscription : 23/03/2008

Parchemin des Âges
Âge: 2399
Race: Vampire
Statut: Oracle du Manoir

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MessageSujet: Elizabetha Donovan   Elizabetha Donovan Icon_minitimeSam 12 Avr - 18:16

Nom : Donovan.
Prénom : Elizabetha.
Surnom : Liz.
Age apparent : 20 ans.
Age réel :2399 ans.

Race : Vampire.
Rang : Oracle du Manoir.

Description physique : Elancée, presque frêle, Liz ne fait qu’1m65 pour 58Kg :son apparence en a trompé plus d’un. Cette finesse laisse cependant entrapercevoir des formes généreuses, judicieusement placées. De même, sa musculature est parfaite, associée à ses capacités de vampire, cela fait d’elle un redoutable adversaire. Mais peu sont ses ennemis, son grand age est une protection, bien qu’elle ne le considère pas comme tel. Ses cheveux châtain foncés et ses yeux d’un doré brillant soulignent ses origines grecques, comme sa peau légèrement halée par le soleil. Ses yeux sont toujours animés d’une certaine tristesse, hantés par les souvenir de son passé. Pour ses vêtements elle n’a aucune préférence, mais évite quand même les couleurs trop vives. Des choses simples, sans prétentions, parfois contemporaines, parfois un peu fanées, mais qu’elle sait marier au mieux. Elle se maquille peu et ne met pratiquement jamais de bijoux : elle n’accorde aucune valeur à l’or ou aux diamants au contraire de la valeur sentimentale.

Caractère : Liz est du genre à voir le verre à moitié vide. Elle sourit peu mais quand elle le fait, c’est toujours avec un air malicieux. Calme, insensible pour ceux qui ne la connaissent pas, c’est complètement le contraire ; elle est trop sensible pour le monde tel qu’elle l’a vécu, et ne connaît pas de demi-mesures dans ses émotions : tristesse, joie ou colère ; elle les savoure comme un miel doux et onctueux. C’est d’ailleurs ce qui fait sa force, c’est de là qu’elle tire ses visions, certaines dues au hasard, d’autres qu’elle provoque, mais qui ne lui montrent pas forcément ce qu’elle veut voir. Liz aime particulièrement se reposer et ne rien faire, ne pas se concentrer sur quelque choses et laisser son esprit vagabonder ; même si par ailleurs elle aime se renseigner sur les nouvelles choses de son siècle : elle a été principalement intéressée par le Cinéma dont elle avait entendue parler déjà au Japon.

Histoire :

Mon histoire ?
Plus longue que n’importe quelle vie humaine, presque aussi longue que l’Histoire avec un grand « H » : Je suis une Vampire…
Une aînée du point de vue de mon age, mais une novice sous bien d’autre aspect ; c’est une dualité indissociable de mon caractère et que je cultive amoureusement depuis ma naissance : en 391 avant JC, en Grèce, sous la protection de Sparte la sacrée.

C’était une époque merveilleuse pour une Spartiate cultivée. Les femmes jouissaient d’une incroyable liberté, sans compter que j’étais la fille d’un haut dignitaire aisé. J’avais également deux frères aînés, qui m’avaient choyé et m’avaient donné tout ce que je pouvais souhaiter. Mon père était riche, un homme calme et réfléchi qui avait été soldat plus qu’à son tour, puis homme d’état dont on respectait les décisions. Il avait transmis à ses enfants son aversion particulière pour les politiciens qui n’entendaient rien à la guerre et se permettaient d’envoyer des soldats à la mort. Ma vie de famille était conservatrice, sans doute un peu terne ; mais ma mère avait toujours de quoi nous amuser et nous dérider, une excentrique selon les mauvaises langues de la ville, elle était d’une beauté sauvage, particularité des femmes Spartiates. Plus tard, j’allais en hériter, ainsi que d’une opulente chevelure d’un noir de jais. Quand à l’origine de mes yeux, cela resterait une énigme pour tous, même pour moi. J’avais cependant caressée la théorie selon laquelle ils faisaient parti intégrante du don que j’avais reçu.

Mes deux frères m’avaient précédée, il n’y eu donc pas de déception particulière comme il est coutume dans les autres familles lorsqu’une fille vient au monde. Deux fois déjà, mon père avait examiné avec attention ses fils nouveaux-nés, puis les avaient déclarés sans défaut et dignes d’êtres considérés comme ses fils. Il avait pouvoir de vie et de mort sur ses enfants, c’était la loi à cette époque. Il fit de même avec moi, mais personne ne pouvait résister longtemps à mes grands yeux marron dorés, et mon père me déclara sa fille et me voua alors une tendresse aussi grande qu’à mes frères. Ma demeure était vaste et ancienne, succession de grandes pièces rectangulaires dallées de marbre, aux murs ornés de fresques, le tout entouré d’un immense jardin. Je passais des heures à regarder mes frères s’exercer au maniement de l’épée, j’eu même droit à quelques petits cours donnés par mon père.

A huit ans, je savais presque tout ce qu’avaient pu m’apprendre mes percepteurs et mon éducation était très soignée, complète. Dès que les leçons se terminaient je courait dans le jardin rejoindre Leïos, lui aussi fils de haute lignée, il avait à peine dix ans mais devait rejoindre l’armée sous peu pour débuter sa véritable formation : Il était destiné à une grande carrière. Nous nous connaissions depuis notre plus jeune age et l’amitié qui nous liait était solide, au point que Leïos était le seul à connaître mon secret. Il faut savoir qu’à cette époque, Sparte était en guerre : Thèbes et Athènes voulant se venger des défaites occasionnées par Sparte durant les guerres Médiques avaient engagées une guerre de revanche contre celle-ci. La ville avait connue de nombreux revers de fortune mais n’était pas encore prête à se rendre.
Sparte mourra plutôt que de se rendre !

C’est dans ce contexte que mes frères avaient été réquisitionnés pour aller se battre ; j’étais inquiète bien sur, je les aimais, mais c’était ma fierté qui prenait le pas sur la peur. Je ne tenais pas en place, le sourire aux lèvres, je les regardait se préparer et ne cessait de courir à droite et à gauche, jusqu’à ce que ma mère excédée mais bienveillante ne me rappelle à l’ordre. Puis vint le moment du départ, avec leurs boucliers et leurs casques, ils étaient splendides, toute la famille était réunie, et chacun les serra contre son coeur. Lorsque ce fut mon tour, je me jetais dans les bras de mon frère aîné, Lucius, pour l’embrasser ; et alors une chose surprenante advint : sans pouvoir rien contrôler, je vis avec rapidité passer devant mes yeux une scène de bataille, mon frère était présent et se battait avec rage faisant des victimes de tout coté. Mais alors qu’il se baissait pour relever un soldat Spartiate, ce dernier, un traître à son pays, lui planta un poignard dans le flanc avant de s’éloigner vers la bataille. Revenue à la réalité, je sentis mon cœur battre la chamade et les cheveux de ma nuque se hérisser de frayeur.

Je m’étais crispée et mon regard était fixe. Mon frère qui me sentait immobile contre lui s’en inquiéta :
« Linéa, qu’est ce qui t’arrive ? »
Je réussis péniblement à revenir à la réalité et le regarda avec des yeux affolés. J’était toujours dans ses bras, et m’agrippait à lui comme à une bouée de sauvetage. Sans lui je me serais déjà écroulée sur le sol.
« N’y va pas ! »
Les mots avaient jaillis de ma bouche sans que je puisse les contrôler. La panique me tenait. Les autres membres de la famille étaient muets de stupeur : en général j’étais loin d’être aussi expansive !
« Tu va te faire tuer ! Un traître va te poignarder en plein milieu de la bataille ! »
J’était incapable d’arrêter mes paroles de sortir de ma bouche, je lui décrivait tout : le lieu, l’homme que j’avais aperçu, tout ce dont je me rappelait. Pendant que je parlais, ma mère lança un regard inquiet à mon autre frère. Je me tournais vers mon père et les mots dont je n’arrivais pas à arrêter le flot trouvèrent leur maître et restèrent bloquées au fond de ma gorge. Son regard plus que désapprobateur, paraissait… déçu. Un regard vaut mieux que milles mots, et en l’occurrence, c’était la pire chose que mon père pouvait me faire.

Oh, mon secret ne résidait pas seulement en cet épisode, mais dans le fait que ce n’était pas la première fois que cela m’arrivait ! Des impressions d’abord, puis peu à peu des flashes, mais jamais aussi réalistes. Ce qui me faisais si peur, ce n’était pas tant le contenu ; mais que mes visions se réalisaient toujours ! Après cet épisode, mon père qui me chouchoutait sans cesse, m’accorda moins de temps, il m’avait pardonné mon comportement, mais il me croyait faible, et même ma mère doutait à sa façon : elle croyait que j’avais tout inventé pour retenir mon frère. Leïos était le seul à avoir eu confiance en moi dés le départ ; géant de dix ans au cœur d’or et aux cheveux d’ébènes, il m’avait protégé et m’avait comprise. Maintenant il allait partir pour plusieurs années, pour toujours peu être…

« C’est la dernière fois que l’on se voit. »
J’étais face à lui, mon meilleur ami de toujours, au milieu de ce jardin embaumant le lilas et la terre. Le bas de ma robe était trempé : le soleil n’avait pas encore eu le temps de sécher l’humidité de la dernière pluie, et je n’avait pas jugée utile d’en retenir le bord comme le font les grandes dames. J’ôtais un de mes bracelets, il était en perles blanches et j’avais du faire plusieurs tours autour de mon poignet pour qu’il soit à ma taille. Je le lui tendit solennellement et dis avec un sourire malicieux :
« Pour que je te reconnaisse quand tu reviendra. »
Il le prit et l’observa un instant avant de répliquer d’un ton faussement indigné:
« Et moi alors, comment je te reconnaîtrait ? »
« Mais grâce à ma suprême intelligence bien sûr ! »
Nous partîmes alors tout deux d’un fou rire inextricable, et lorsque les hoquets furent presque épuisés je repris avec plus de sérieux :
« Tu pourrait me donner un objet à toi par exemple ? »
Il fit non de la tête.
« Pas la peine. Je te reconnaîtrais n’importe où. »
« Mais comment ?! »
Devant mon air d’incompréhension il ajouta sereinement avec un air mi-figue mi-raisin:
« Tes yeux… »

C’est la dernière image que je gardai de mon cher ami. Il partit le lendemain, et pendant un temps la vie reprit son court : Je continua d’apprendre avec mes nouveaux précepteurs, le soir, mon père me racontait des scènes de batailles passées, et après le repas ma mère chantait doucement dans le salon uniquement éclairé par les flammes de l’âtre. Mais sous ce verni d’habitude, j’attendais ; ce que mon âme me dictait et qu’elle savait avant tous les autres : Une mauvaise nouvelle allait arriver… Et elle advint sous la forme d’un messager officiel de l’armée, un peu avant mon dixième anniversaire.


Dernière édition par Elizabetha Donovan le Ven 18 Avr - 16:49, édité 1 fois
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Ishtar Neruu
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MessageSujet: Re: Elizabetha Donovan   Elizabetha Donovan Icon_minitimeSam 12 Avr - 19:01

Ahuuuuuuuuuu je te souhaite la bienvenue Oracle ^^
A bientôt dans un rp ^^
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Kaeon Aeris
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MessageSujet: Re: Elizabetha Donovan   Elizabetha Donovan Icon_minitimeSam 12 Avr - 20:19

Tout simplement sublissime ! Ah la la, l'amour de ma vie est enfin arrivée ! Que j'ai hâte de savoir ton passé ( même si j'en sais plus que les autres à ce sujet ! )...

Que mon coeur à hâte de pouvoir t'accepter,
Pour enfin rejoindre ton âme,
Certes perdue et blessée,
Mais n'est-ce pas ce qui fait son charme ?
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MessageSujet: Re: Elizabetha Donovan   Elizabetha Donovan Icon_minitimeLun 14 Avr - 18:15

Mais je vole dans le vent,
Tel un cardinal flamboyant,
Pour suivre tes pas,
A jamais à toi...


Tu va avoir l'exclusivité, ma belle, j'ai une première partie, petite chronologiquement, mais assez conséquente (pour seulement introduire Embarassed) que je t'envoie par Mp...

La suite est en production... Cool
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Kaeon Aeris
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MessageSujet: Re: Elizabetha Donovan   Elizabetha Donovan Icon_minitimeLun 14 Avr - 18:53

Sublime, j'ai hâte de voir la suite ! I love you
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MessageSujet: Re: Elizabetha Donovan   Elizabetha Donovan Icon_minitimeVen 18 Avr - 16:51

Histoire: Suite

En entrant dans la maison après avoir réussie à échapper à mon professeur d’arithmétique, je le vit avec mes parents dans le grand salon et me figea instantanément. Je ne pouvait pas les entendre de là où je me trouvait, mais je savait ! Ma mère avait du s’asseoir sur le bord d’une chaise, affalée serait plus exact, en adoptant un regard vide. Quand à mon père, toujours vif malgré ses cheveux grisonnants, toujours fier malgré la mort de son fils aîné, il gardait une posture droite et digne. Son poing crispé faisait ressortir blanches ses jointures, seul signe de la tristesse qui l’oppressait. Quand à moi, les larmes n’avaient pas attendues et lorsque mon père tourna la tête vers le couloir il me vit debout, une rivière de larmes sur les joues, me demandant si mon don n’était pas plutôt une malédiction. Le messager s’effaça, l’habitude sûrement, et ma mère fut reconduite dans sa chambre. J’était toujours dans mon couloir quand mon père s’approcha ; je serais incapable de dire toute les émotions qui tourbillonnaient autour de moi, mais il y en avait une qui était plus forte que les autres : La peur. Une peur viscérale que mon père qui m’avait accordé le droit d’être sa fille ne me reprenne ce cadeau. Moi qui pouvait voir le futur…

« Linéa … »
« Je suis désolée père. Je ne voulais pas qu’il meure. Je ne peux pas choisir ce que je vois. Et ça se réalise toujours. Lucius… »
Et je me mis à pleurer de plus belle, me disant que si je n’avais pas eu cette vision, alors mon frère serait peut-être encore vivant. Mon père s’était penché vers moi et me regardait avec des yeux tristes. J’avais tellement peur de ce qu’il allait dire, de ce qu’il allait faire, de ce que j’étais…
« Ma petite fille… »
Et il me prit dans ses bras. Pendant deux ans j’avais attendue, la peur au ventre, de savoir si mon frère allait vraiment mourir, l’inquiétude ne m’avait jamais quittée. Et à cet instant précis, je me suis enfin sentie en sécurité, là, affalée sur le sol de ma maison avec mon père qui me serait dans ses bras. Il m’a portée jusque dans ma chambre et le lendemain nous avons longuement parlés. De mon don en particulier, et de la manière dont je voulais construire ma vie.

Malgré le chagrin qui s’abattait sur nous, notre famille fut plus unie que jamais après cet épisode. Mes parents m’avaient appris à me servir de mon don (si ces choses là peuvent s’apprendre), et m’avaient soutenue. Les relations qu’avait mon père, m’avaient permises de devenir Oracle au temple. J’étais vraiment heureuse là-bas, et j’avais l’énorme avantage de ne pas avoir besoin d’être droguée pour rendre mes prophéties, contrairement à la grande majorité des autres oracles ! Le temple fut comme un second foyer, et il était d’une beauté et d’une grandeur sans pareille dans tout Sparte. Situé aux abords d’une petite falaise, de grandes arches donnaient une vue splendide sur la mer, le sol était en marbre noir, et des voiles de tissus les plus fins voletaient à la brise. Pendant plusieurs années je fus une simple prêtresse, mais petit à petit, je devins une Oracle recherchée et reconnue dans tout l’empire. On me respectait et, comme ma technique de prédiction n’était pas des plus orthodoxe, je ne rendais mes prophéties qu’aux personnes importantes. Les autres femmes se droguaient avec des plantes, moi ma drogue c’était la danse ; les visions ne venaient que lorsque mon esprit était égaré dans ses rêves, si je me concentrais je n’en avait pas, et la danse était un excellent moyen. C’était quelque chose d’inné, d’irréfléchi… et que j’adorais. J’avais donné cette envie à quelques autres oracles et pour remercier notre justesse on nous fit don d’une magnifique statue de la divine muse citharède : Terpsichore.

Mais à mes 18 ans, soit en 373 avant JC, la guerre faisait des ravages et les politiciens ne savaient plus ou donner de la tête. C’est dans cette optique qu’un jour mon père vint me voir au temple, cette simple visite m’inquiéta, jamais il n’était venu, c’était toujours moi qui étais allée le voir à la maison. Je l’amenais dans une pièce attenante à la salle principale, mes pieds nus délicieusement rafraîchis par le marbre. Il me fit signe de m’asseoir et fit de même juste à coté de moi.
« Ma petite devineresse… J’ai une nouvelle importante.
Pour t’autoriser à rester au temple sans être un « objet » de l’Etat, et seuls les dieux savent ce qui serait arrivé dans ce cas là, j’ai du faire en sorte que tu reste une citoyenne à part entière… »
Il m’attrapa les mains, comme s’il craignait que ce qu’il allait me dire ne me fasse tomber à la renverse, j’en étais à la fois amusée et inquiète.
« Ce qui implique que tu as encore certaines obligations dues à ton rang… »
Il craignait tant ma réaction qu’il ne cessait de tourner autour du pot, je préfère encore une nouvelle abrupte qu’une qui se fait attendre et comme ayant lues mes pensées il se lança d’un coup.
« Tu vas devoir te marier, dans quelques jours, quand ton futur époux sera revenu du champ de bataille. »

Je n’avais pas été autant surprise depuis qu’à six ans mon frère m’avait fait peur en sortant brusquement de derrière une statue à la maison. C’est d’ailleurs la première chose qui me vint à l’esprit, avant que je réalise pleinement et que je pose ma première question.
« Mais pourquoi seulement maintenant ? »
C’est vrai, pour l’époque j’étais vraiment âgée pour être jeune mariée, généralement les filles étaient bonnes à marier dès leur onzième anniversaire en moyenne.
« Parce que, et c’est bien une idée de politicien, le pays à besoin de fils pour la bataille. Ils ne comprennent pas qu’un spartiate seul est plus redoutable que 100 hommes !»
Il avait raison, pour que le pays en soit à faire des mères porteuses, c’était que nous étions en train de perdre la guerre. Mais j’étais loin d’approuver pour autant !
« Jamais !»
J’étais dans une fureur noire, me marier à un vieux général ventripotent pour satisfaire une idée étriquée et d’un autre âge : JAMAIS !
« C’est ce que je venais t’annoncer, tu n’as pas le choix, si tu refuse nous serons chassés, toute la famille. »
Atterrée, je l’ai raccompagné sans un mot, j’étais résignée à me marier mais pas à céder à ce futur époux. Mon père m’embrassa pour me dire au revoir, et au bout de quelques pas se retourna pour me dire :
« J’ignore qui ils t’on assignés, mais je sais qu’il est jeune et que comme toi il n’était pas très enthousiasmé par cette idée. »
Plus de 2000 ans plus tard, je pense que j’aurais répliquée : ça me fais une belle jambe, mais que voulez vous, à l’époque notre jargon n’était pas aussi complet qu’aujourd’hui !

[Eh oui, je n'ai toujours pas fini: c'est tout moi ça!!]

Signes particuliers : De son vivant Liz pouvait avoir des visions du passé ou du futur, elle a gardée cette faculté quand elle a « traversée le voile ». Mais à partir de là, un don vampirique est venu s’ajouter à celui qu’elle possède déjà : le pouvoir de contrôler l’eau. Vapeur, liquide ou glace elle pourrait les manier à sa guise si elle le voulait. Mais elle ne le fait pas : cela lui rappelle trop les circonstances de son premier sommeil.

Interprète de l’avatar :Rachel Weisz.
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