Aurélie Sims [Validée]

Nom : Sims
Prénom : Aurélie
Surnom : Lilou/Lili
Age apparent : 19 ans
Age réel : 19 ans

Race : Humaine

Rang : Servante

Description physique :

Aurélie est une jeune femme mesurant 1m72 et pesant 62 kg. Elle a une chevelure tantôt blonde, tantôt châtain ( selon ses envies ), qui descend en cascade sur ses épaules. Sa peau est légèrement bronzée, douce est délicate et son visage fait de traits fins, lui donne un air calme et une beauté particulière. La couleur de ses yeux varie entre le marron et le vert, cela donne à son regard une teinte de mystère, un soupçon d'envoûtement, un grain de malice... Un nez discret, loin d'être un défaut et des pommettes rosées viennent compléter le tout. C'est, vous l'aurez compris, une jolie femme. Et même s'il est vrai qu'il lui arrive de mettre parfois un peu trop de crayon et de mascara, elle n'en reste pas moins, une belle demoiselle, à fleur d'âge.
Pour compléter cette figure, un corps légèrement musclé ( mais pas trop ), entretenu par des joggings et exercices réguliers....
Pour ce qui est de son style vestimentaire, il varie selon les nouvelles modes et surtout selon ce qu'elle aime ou non... Ses goûts peuvent parfois s'avérer contradictoire, lui procurant un style quelques fois sombre... ou extrêmement coloré.
C'est une adolescente qui aime le changement, dans tout les sens du terme.


Caractère :

Aurélie est une jeune femme discrète et posée. Calme, elle aime la tranquillité et la solitude plus que le côtoiement d'êtres de la société. Souvent à l'écart et continuellement dans ses pensées, il est difficile d'imaginer qu'autrefois elle était l'opposé. En effet, quelques incidents dans sa vie l'ont littéralement changée... Et l'ont rendue méconnaissable aux yeux de ceux qui la connaissaient. Un peu comme si l'on avait effacé de sa mémoire sa tendance à toujours trop parler aux gens, sa manie de faire les 400 coups, ses folies de jeunesse... et qu'on y avait mit, à la place... une autre personne. Silencieuse, à l'écart des autres, Naïve... Et ce, malgré les vaines tentatives de ses parents de la changer à nouveau... afin de retrouver leur fille, celle qui, même si ses bêtises avaient le don de les exaspérer, leur procurai cette étrange sensation d'avoir toujours un but dans l'existence... être la pour elle. Ce qui maintenant n'est plus le cas ( L'isolement et le silence n'engendrent pas de tempête dévastatrice ).

Histoire :

On me disait promise à un grand avenir ! On me promettait d'être toujours là pour moi ! On me jurait que je ne serait jamais seule ! Ils m'ont tous mentis !!! Je ne suis
rien ! Je n'ai personne ! Et je ne peux plus compter que sur moi !!!

- Allons, Aurélie, calme toi... je suis là moi, et je t'écoute...

Ho ! Par pitié, épargnez moi vos discours maints et maints fois répété ! Je ne suis rien pour vous qu'une patiente en plus ! Vous vous dites prête à écouter les gens et à les aider pour qu'ils puissent à nouveau poursuivre leur vie... mais en réalité vous n'êtes là que pour vous faire un max de tunes !!!!! Sur votre petite feuille vous
griffonnez quelques mots comme ça... Question de remplir mon dossier... Vous êtes pitoyable !!!!

- Hey bien, ta vision des psychologues est très... Négative. C'est le moins qu'on puisse dire.... Tu vas même jusqu'à en oublier que c'est grâce à moi, la pitoyable, que tu n'es plus obligée de rester enfermée dans un hôpital... surveillée 24h / 24 pour éviter que tu ne piques de la morphine en douce. Que c'est encore moi, dans mon
pitoyable élan, qui t'ai permis d'avoir un logement correct et un travail stable...

Debout dans la pièce, la jeune femme reste immobile. Incapable de sortir quoi que ce soit...
Nous sommes le 24 janvier 2008, il est 10h du matin, et comme chaque semaine, Aurélie est à son rendez-vous... Chez sa psychologue. C'est une habitude qu'elle a
prit depuis 4 ans déjà... Depuis la mort de son père exactement. Un événement plus que tragique pour la jeune adolescente, il aura sur sa vie, l'effet d'une bombe
nucléaire.

- Maintenant, assieds toi. Il est temps qu'on en reparle tu ne crois pas ?

Raide et tendue comme un piquet, Aurélie ne sait plus trop comment elle doit agir. Intérieurement rebellée et pourtant consciente de la réalité des paroles de sa
psy... Hésitant entre se plier à la volonté du pardon ou perpétuer ces 10 ans de souffrances… Encore et encore... pour ne jamais plus en finir. Cette éventualité de ne jamais pouvoir avoir une vie normale ne l'attire pas du tout, mais lorsqu'on a durant une décennie complète, refusé obstinément de pardonner le départ d'un parent,
l'abandon de cette personne... Il est plus que difficile de passer le cap.
Contrainte de s'avouer vaincue, mise au pied du mur grâce à des arguments plus que percutants, la jeune patiente s'avance vers le fauteuil ou elle trouvera place... Le tout sans baisser les yeux; Mais après tout, chacun sa fierté.

- Alors...

Je n'ai rien à dire

-VOy....

Rien !!

- Très bien, très bien, pas la peine de t'énerver comme ça.

Pensée de Pascale : * 10 ans que je la supporte, que je l'aide dans sa vie, que je m'arrange pour qu'elle aille mieux, et j'arrive encore à me faire bouffer... Qu'est ce qui m'a pris de vouloir devenir psy ? *



Mais tandis que la psychologue semblait elle même prête à abandonner.... ce qui, soyons d'accord, n'est pas très bon signe, une chose plus que surprenante se produisit.

Le long de sa joue coula une larme, très vite rejointe par une deuxième... Et d'autres encore. Les premières larmes depuis... des années. Un long silence, qui aurait pu passer inaperçu parmi tout ceux déjà passé... mais qui pourtant est différent, si différent... et quelques mots... qui en diront long, sur son existence.

Ma mère me disait souvent, du temps ou papa était encore là, que dés que je suis née j'ai fait le bonheur de leur existence. Parce qu'ils n'avaient plus espoir d'un
jour pouvoir avoir un enfant... papa étant déjà dans la cinquantaine. ça me faisait plaisir, même si extérieurement je faisais comme si j'en avais rien à cirer... ça la
toujours mise hors d'elle d'ailleurs * Sourire * que je puisse rester ainsi avec elle... Et être tout autre avec papa.

- Tu tenais moins à elle qu'à ton père ? Selon elle ? c'est bien cela ?

Mmm Mmm [ Affirmatif ]; et elle n'avait pas tord en fait. pour moi, elle n'avait rien d'une mére... puisqu'elle n'a jamais prit la peine de s'occuper de moi. Vous savez *
roulement d'yeux* les vêtements, les copines, le shopping... C'est prenant quand on à plein de fric... plus que sa propre fille.

Dans un élan de détresse peut être, ou une recherche d'un point de repaire, Aurélie enfouira son visage entre ses mains... Et restera ainsi, silencieuse quelques
bonnes minutes.

- Parle moi de ton enfance...

J'ai toujours été entourée, promesses sur promesses j'avais confiance et c'est sûre de moi que j'avancai dans la vie.

- Ces promesses ce sont celles d'être toujours entourée c'est cela ? De ne jamais être seule et d'avoir un avenir ?

oui

- Et pourquoi ne pourraient elles pas s'accomplir ces promesses ?

Parce qu'il est partit ! Si la seule personne à laquelle vous teniez vraiment vous abandonnait, et que cette dernière serait à l'origine de promesses sur lesquelles vous auriez battit votre vie... n'auriez vous pas l'impression... sans elle... De ne plus avoir de raison d'être ? puisqu'en s'en allant, ces promesses s'en sont allées aussi ?

Le réel problème qui se pose, avec Aurélie, c'est que son défunt père était le seul point de repaire qu'elle n'aie jamais eu. Modèle de son éducation, elle faisait tout
pour être comme lui... bossait dur à l'école, parce qu'être un richissime homme d'affaire inclus des diplômes extrêmement durs... Elle prenait soin des autres, parce
qu'une humble personne est aussi une personne qui sait être la pour les autrui. Elle était une amie de confiance... parce que rien ne vaut une amitié pure et sincère,
surtout lorsque besoin est, de soutien.
Mais lorsqu'il est partit... Et que la jeune demoiselle, bientôt âgée de 9 ans, s'est retrouvée seule avec une mère qui n'avait
jamais été existante pour elle, tout juste bonne à remplacer son père par différents hommes... qu'on ne serait énuméré tellement ils étaient nombreux, quand elle a du
réaliser que jamais plus elle ne pourrait se confier, avoir d'aide, des conseils... qu'il ne serait plus pour elle que souvenirs... beaux, certes, magnifiques même, mais
souvenirs tout de même... Non, rien n'alla plus dés lors qu'il eut quitté ce monde...

- Tu te sens seule ? Abandonnée ?

C'est ce que je suis. Personne, non, personne ne peut comprendre ce que je ressent... Tous me disent que je devrais m'estimer heureuse d'avoir vécu se que j'ai vécu. Même Ma mère me fait remarquer que j'avais la belle vie ! Elle !!! Vous vous rendez compte !!! Elle qui avant que je ne lui rappelle ignorait mon existence !!!

- Tu exagères un peu Aurélie, ta mère a toujours su que tu avais existé...

ho ! Mais alors c'est pire que ce que je ne croyais ! Moi qui osais espérer qu'en fait, l'oubli de ma personne à ses yeux n'était qu'un accident... Alors qu'en réalité ce n'était que volontaire ? ! ?
Et je sais que j'ai grandit parmi des gens bien ! Et je sais que j'aurai pu faire mieux ! et je sais encore et encore qu'il est temps que je me reprenne en main ! Parce qu'il faut que je vive ma vie, et que maintenant je suis une femme et plus une gamine ! Vous me le répétez tout le temps....

- Si tu le retiens, c'est que ça a son petit effet * Sourire *. Tu peux t'en sortir Aurélie, il te suffit de dire... je lui pardonne. Je te pardonne...


Le reste de l'entretien se passera sans un cri, sans une larme, le tout dans un calme qui en impose... Et lorsqu' Aurélie sortira de cette pièce, avec l'intention de ne plus se morfondre et d'enfin passer le cap, jamais elle ne se serait doutée... de la suite des événements.

Son courage prit à deux mains, c'est avec tout de même une once de peur dans le creux du ventre... Que la jeune demoiselle se rendit au cimetière, sur la tombe de celui qui, pendant les ( presque ) 9 ans d'existence à ses cotés, à été son modèle...

L'endroit était propre aux cimetières, vide, silencieux, gris. Comme si une étiquette propre à ces lieux avait été collée...

Les mains dans les poches, Aurélie s'avançait doucement vers la pierre tombale au dessous de laquelle reposait son père. 10 ans après sa mise en terre, et sans même être revenue une seule fois, elle se rappelait toujours de l'emplacement exact, un peu comme si son esprit s'était préparé à ces "retrouvailles" et avait mis de coté cette information importante.
Un léger vent vint balayer les quelques feuilles qui couvraient la pierre froide, pierre sur laquelle Aurélie s'assit, le coeur serré par la peine. Sans prendre la peine de dire un seul mot, sans même penser à dire ces quelques mots qu'elle s'était répétée durant tout le chemin..." Je te pardonne papa ", elle s'allongea sur cette dalle et se mit à pleurer silencieusement cet homme. De longues minutes s'écoulèrent... Sans que rien ne vienne gâcher ce moment privilégié et tant attendu... puis, lorsqu'elle en eut finit de déverser ses larmes, elle se mit à chuchoter, dans un souffle pratiquement inaudible... Ces quelques mots :

Je te demande pardon papa

La jeune femme venait de réaliser qu'en réalité, la seule personne qui l'empêchait d'avancer dans la vie, qui lui bloquait l'accès à ces rêves... Ces buts, n'était autre qu'elle. Une dure vérité... difficile à avaler, d'autant plus lorsqu'on se l'entend répété depuis des années... et que l'on a toujours refusé d'y croire...
De ces retrouvailles s'en suivra un long moment de réflexion... Qui accompagnera la jeune femme tandis qu'elle avancera dans les bois, ceux qui se trouvent derrière le cimetière, laissant derrière elle... un souvenir.

Son pas était calme, lent... et sa destination inconnue. Elle errait, sans but précis, dans ces lieux apaisant, à la recherche d'une réponse, d'une éventualité, d'une aide qui pourrait lui indiquer le chemin à suivre... pour le reste de sa vie... une solution à son envie de repos, sans pour autant qu'elle n'engendre un suicide...
Le regard vidé de toute émotion, Aurélie glissait sur les tapis de feuilles mortes, ne pensant à rien d'autre, qu'au bout du tunnel... lorsqu' apparu, face à elle, derrière d'immenses grilles, un manoir. Tout d'abords incrédule face à cette vision, cet endroit dont jamais elle n'avait entendu parler... Elle se laissa ensuite aller à l'idée, que peut être... Sa solution se trouverai ici. Elle poussa donc les grilles de fer... Et entra en ces lieux. Où elle finira par s'établir servante, contre bons soins, et tranquillité. Être utile... Sans pour autant que cela nécessite d'elle une chose particulière, et auprès de personnes dont elle n'aurai jamais soupçonné l'existence... la vie nous réserve bien des surprises... Et ce, lorsqu'on s'y attend le moins.


Signes particuliers :


Interprète de l’avatar : Hilary Duff

Bienvenue et bonne continuation pour la fiche, mademoiselle

Si jamais, vous pouvez toujours faire signe, à l'administratrice ou à moi-même pour de l'aide

Gracieuse damoiselle, bienvenue !
Je dois dire, quelle splendeur !
Je suis impatient de connaître la suite de votre histoire !

Et j'espère que vous serez heureuse parmi nous autres, créatures de l'ombre