Doom Ooseventh [Validé]

Nom : Ooseventh
Prénom : Doom
Surnom : Cth..
Age apparent : Variable.
Age réel : 3645 ans. Ma dernière incarnation sous forme humaine remonte à 665 ans cependant.

Race : Démon.
Rang : Seigneur infernal, Vicomte des Maleterres, Doyen Général Des Plaines Déchues.

Description physique : Mon apparence actuelle est somme toute banale. J'ai cherché à me fondre dans la plèbe du quatorzième siècle, et depuis, je n'ai que pas, ou peu, changé; si ce n'est en ce qui me tient d'âme. Je suis grand, mince. Pâle, dirais-je, mais certains penseront blafard. Qu'importe les avis, mon essence démoniaque, mon moi du plan astral se situe dans la haute-démonicité par sa classe et son élégance. J'impose souvent la peur ou la crainte aux mortels par ma prestance; c'est un sentiment jouissif. Je respire la noblesse; tout en moi crie "Sire, Sire !" dès que je fais un pas. Cependant, conservez bien à l'esprit que de part mon statut démoniaque, je peux revêtir les formes les plus incongrues, tel un pot-de-chambre cannibale gravé à l'or fin et incrusté de diamant, ce qui, il faut bien l'avouer, ne m'arrive pas souvent.

Caractère : Je n'ai pas de caractère précis. Je suis tout et rien... Un jour cynique, l'autre prêt à tendre une main secourable. Je peux rire de la mort, comme pleurer de la vie. Mais tout cela n'est que façade, même si parfois je ne m'en rends pas compte. En réalité, mon être intérieur est, d'après certains, terriblement égoïste et égocentrique, et de plus, il semble bien que je n'aspire qu'au pouvoir. De plus, je suis un libertin, doublé d'un terrible gourmand. Je bois aussi, des litres et des litres, jusqu'à ce que je me mette à perdre consistance. Je me suis déjà retrouvé à l'état de flaque ectoplasmique suite à de trop longues beuveries. Enfin, je suis un démon, il faut bien l'avouer : j'ai quelques obligations intrinsèques, comme faire souffrir et terroriser ces pauvres humains, et répandre le mal sur terre, pour envoyer le plus de ces âmes en enfer.

Histoire : Mon essence s'est regroupée pour former ma conscience il y a plusieurs milliers d'années de cela, lorsqu'une main de feu et de glace s'abattit sur le pendant astral de la tour de Babel, désintégrant, d'après les dires des Sires Liches ayant assisté à la scène en toute impuissance, plus de la moitié des démons qui étaient en activité à ce jour. Suite au phénomène d'accrétion ectoplasmique, je "naissait" quelques centièmes de secondes plus tard, et acquérait en l'espace de quelques minutes le savoir ancestral propre à ma race. Il se trouve que mon essence provenait de certains des plus grands mage-démons de l'époque: j'ai rapidement pris conscience de la force potentielle dont je disposais. Je maitrisais rapidement la majorité des arcanes de la C'shakar, la magie démoniaque. Non pas la science de l'invocation, propre aux humains et aux créatures de moindre hauteur dans l'échelle sociale multiplanaire, mais bien l'Art des démons, permettant de répandre, de distiller, que ce soit au compte-goutte ou à la pelle, le mal et la débauche chez les autres races.
Mon premier millier d'année fut ainsi une suite d'orgies, de meurtres, de débauche et de luxure : activités classiquement démoniaques. J'avais certains penchants à l'époque, notamment une légère tendance nécrophile qui depuis m'est passé.
Je participai en outre au grand projet qu'était la mise en place de la première religion monothéiste, c'est à dire la religion juive; cela pour faciliter sur terre l'apparition du "bien" et du "mal"; les Grands Pontes avaient dit, en ce temps, que connaissant les mortels, la majorité ne pourrait s'empêcher que d'embrasser ce qu'ils concevraient comme le Mal. Cela fut une semi-victoire : beaucoup de personnes se tournèrent néanmoins vers le bien. Néanmoins, je découvrais ce fameux pays qu'est l'Égypte. J'y faisais la connaissance d'un certain Pharaon Noir, que je n'arrivais pas à définir dans l'échelle des races planaires. Néanmoins, j'étais souvent à ses côtés, étudiant les sciences occultes, jusqu'à ce qu'il disparaisse subitement, ne me laissant pour mot que d'aller étudier avec les Maîtres Grecs.
Je découvrais ainsi ce splendide pays, dont la culture et la pensée m'éblouissent encore. C'est là que je découvrais les bases de la théorie musicale, grâce à une personne que je tiens haut en mon estime : Pythagore. Je commençais à cette époque à jouer de la lyre, un instrument fantastique, perpétué de nos jours sous la forme de guitare.
Je décidai ainsi de suivre le conseil de mon "ami", qui je le découvrirais plus tard, était en fait Nya... Je partis étudier la philosophie avec les grands de ce temps : Socrate, Aristote, Platon... C'est cela qui m'a donné le goût de la science, et, accessoirement, de l'alchimie. Ce dernier goût fut exacerbé par des facteurs que même aujourd'hui, je n'arrive pas encore à comprendre en y repensant. Cela causa en tout cas ma perte, et je Le suppose d'avoir déjà prévu ce qui adviendrait plus tard, lorsque je décidai de réaliser ma première synthèse alchimique. Je me passionnais donc de manière irréfrénée pour cette science désignée de nos jours comme occulte, mais qu'à l'époque, la majorité des nobles et des gens doctes pratiquaient. Cependant, les humains ont nativement moins d'habilité que nous, créatures supérieures. J'étudiais donc, des jours et des semaines durant, jusqu'à mettre au point ce que j'avais baptisé à l'époque comme la Porte du Mal. Cette porte menait vers une autre dimension, ce qui est encore plus lointain que le plus lointain des mondes planaires. J'en avais déduit, après plusieurs centaines d'expériences, que cet "univers" contenait en fait la source du mal; qu'il représentait le mal à l'état pur, incolore, inodore, sans substance mais présent : je pensais qu'en ouvrant ce portail qu'il se répandrait sur tous nos mondes. Je deviendrais alors roi-démon. Pour réaliser mon portail, je me positionnais à 47°9′ degrés sud et 126°43′ degrés ouest. Cet endroit paraissait répondre parfaitement à ce que j'attendais de lui : il existait là une cité qui m'était antérieure de dizaines de milliers d'années; j'y sentais en outre une forte puissance antique. Je créais donc un cercle d'air autour de la ville, pour pouvoir réaliser mon invocation. Après plusieurs mois de préparation, celle-ci nécessitant de longues préparation, comme la culture de mandragores dans de la chair humaine, tous les éléments se trouvèrent en place. Je n'avais pas peur, j'étais plus qu'exalté. De plus, outre mon côté maléfique démoniaque, je ressentais depuis l'arrivée à cette cité, une force que l'on ne peut qualifier autrement que "noire", qui prenait possession de moi. J'avais l'image d'un cancer me gangrénant jusqu'à la moelle, et ce sentiment était pour moi la plus grande des jouissances.
Vous l'aurez compris, cela ne marcha pas comme prévu. Je me tairai sur les détails, leur souvenir m'est trop douloureux.
Il n'y a qu'à savoir que, principalement, j'ai été "happé" suite à de trop nombreuses et hasardeuses expérimentations, par l'entité multidimensionnelle dont je ne mentionnerai pas le nom ici. Cette dernière était enfouie sous la cité: elle était, j'en suis sûr, morte. Mon portail, que je réussissais à créer, déversa pendant 27 jours et 18 heures, l'énergie maléfique à l'état pur. Cette énergie, redonna vie à Cth.., qui après m'avoir fait subir les pires atrocités, s'est "assoupi". Depuis, parfois il me possède par le biais du monde onirique, ce qui explique que je m'efforce de dormir le moins possible. Depuis, faute de pouvoir ôter ce contrôle potentiel qu'il a sur moi, je m'efforce d'occuper ma vie comme je le peux, délaissant l'alchimie aux plus fous, et attendant patiemment l'Apocalypse. Je viens donc vous rejoindre, en ce havre perdu au milieu de la société humaine actuelle, priant toutes les forces pour qu'Il reste endormi.

Signes particuliers : Comme je l'ai déjà dit, je fais de nombreux cauchemars, qui peuvent s'avérer violents. J'ai aussi tendance à bouillir, littéralement parlant, lorsque je suis énervé.

Interprète de l’avatar : Me voici sous une de mes formes principales, celle sous laquelle vous pourriez me croiser dans la "Société".